En France, comme dans les pays développés, environ la moitié des émissions de gaz carbonique (ou CO2, ou dioxyde de carbone) est due aux particuliers. Un ménage français émet, selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), 15,5 tonnes par an de ce gaz à effet de serre.
L’essentiel provient du transport (4,3 tonnes) tandis que les activités domestiques (chauffage, production d’eau chaude et consommation électrique) génèrent 2,8 tonnes.
L’expérience montre que des changements d’habitudes minimes peuvent conduire à des effets importants.
Pour la consommation d’énergie, les appareils électroménagers semblent loin derrière le chauffage, mais ils absorbent tout de même environ la moitié des kilowatts-heures payés par un ménage
La France : un marché particulier
En France, où l’énergie électrique est d’origine essentiellement nucléaire (à 78%), une réduction drastique de la consommation des ménages aura un faible impact sur l’effet de serre à l’échelle nationale. Mais pas sur la facture d’électricité…
De tous les appareils électriques présents dans un foyer, le réfrigérateur et le congélateur sont les plus gourmands (32% de la consommation), non pas parce qu’ils consomment beaucoup mais parce qu’ils fonctionnent en permanence.
Viennent ensuite à égalité (14%) le lave-vaisselle, le sèche-linge et l’éclairage.
Avec 12%, l’audiovisuel représente un coût important, davantage que le lave-linge (7%), que l’on fait fonctionner bien moins souvent que le téléviseur…
Dans chacune de ces familles de produits, les disparités sont grandes entre les modèles. La question de la veille des appareils électroniques a maintes fois été soulevée. Les plus mauvais élèves se rencontrent parmi les téléviseurs, dont certains vont jusqu’à conserver l’alimentation du tuner quand l’écran est éteint.